PRESENTATION du SPECTACLE

Véronique : 

Notre association est née autour de l’idée de l’Italie et de sa culture. Parce que nous n’avions pas tous des origines italiennes (mais pas seulement à cause de cela), ce point de départ a évolué, au fil du temps, des questionnements, des échanges, vers un intérêt pour les phénomènes de migrations et sur ce qu’ils font vivre.

Antoine :   

Il semble que depuis toujours, les groupes humains se soient caractérisés par leurs déplacements, souvent par nécessité, mais aussi par désir de conquêtes ou goût de l’aventure…

Nicole :

Nous pensons que chacun peut se retrouver dans la figure de l’exilé dans la mesure où elle peut faire écho à l’événement inaugural de notre venue au monde, à la fois arrachement à l’univers maternel et promesse d’accéder à une vie singulière.

Adelina :

Nous avons tous, un jour, quitté une famille, un quartier, une ville, une région ou un pays, une langue.

Partir c’est donc perdre un lieu aimé ou haï, un modèle de vie sociale, des parents, des amis, des amours,  un regard sur soi, mais c’est aussi pouvoir découvrir, être transformé et transformer, recréer…

Elisa :

Partir c’est encore, trop souvent, risquer de devenir une inquiétante altérité, image  crainte, méprisée, bafouée, tuée.

Véronique :

Ce soir nous vous proposons quelques une des réflexions qui ont guidé nos choix de textes ou nos écrits, quelques chansons sur l'exil, la souffrance, l'espoir, afin qu’à votre tour, vous aimiez parcourir les mots et les phrases que nous avons empruntés. Vos pas pourront se mettre dans les nôtres, en tracer d’autres...

Nicole :

Nos compagnons involontaires de ce soir s'appellent Jacques Prévert, Ferreira de Castro, Ilias Driss, Christiane Singer